Vizioz (bonus)
Grosse tête, gros bonnet, nan, j’rentre pas dans les 5 Panel
Sorti d’une lampe de génie, pourtant j’mets pas d’sarouel
Les mêmes pensées psychotique quand j’fume la Salsepareille
J’déteste ceux qui patrouillent en bleu, appelle-moi Gargamel
Pur quand j’lis la bible en sirotant un doigt d’javel
J’suis avec mes démons, j’traîne dans un monde parallèle
Bien sûr, le style est innovant, même quand j’tire au flan
Et j’vois tous ces fils de … qui virent au blanc #VybzKartel
Gringe lit sur les petites lèvres, pratique le langage charnel
J’me la fait circoncire pour qu’elles goûtent à mon falafel
Back in the day quand j’étais sec et qu’j’avais pas d’label
J’allais bicrave mon shit en cours, j’fourguais des tas d’lamelles
2013 : il est grand temps qu’le clochard s’fasse la belle
J’vis mes rêves avec insolence pour que mes cauchemars s’rappellent
Super héros, j’enfile ma cape quand le devoir m’appelle
Et j’monte sur scène, raide, défoncé au Jack Daniels
J’ai jamais sût dire : « Non », depuis, quelques connasses m’harcèlent
J’crois qu’ces putes m’ont dans la peau, vas-y passe-moi l’scalpel
Si j’prends la caillasse, j’suis pas venu jouer à la marelle
Wanted, j’suis recherché par Warner et par la SACEM
En période de vache maigre, tu peux m’trouver sur chaque mamelle
J’héberge un pote chez moi, j’lui fais payer la taxe annuelle
On n’est pas venu causez tricot, désolé mademoiselle
Tu peux poser l’micro, retourner peindre des aquarelles
Orel, Gringo ça va te faire drôle
On balance des punchlines pas des air balls, #SamCassell
Les Casseurs Flowters, une tête blonde et un gros noir gale-sen
Et on récrit l’histoire, j’m’en bats les couilles de Charles Martel
« Jette-leur les restes pour les exciter
Mais avant, décime-les, déchire-les, déprime-les, périme-les, termine-les
Montre-leur c’que ça fait d’kicker, fait-leur regretter d’exister
Qu’ils n’puissent ne plus jamais sortir une seule phrase de merde sans hésiter »
Voilà c’qui passe dans ma tête avant chaque texte
Comme un malheur arrive jamais seul, cette fois, y’a Gringe avec
Laisse-nous faire le boulot, j’mène le troupeau, j’serai leurs bourreau
J’serai leur guide, j’serai leur dictateur quitte à y laisser quelques bouts d’peau
On leur propose quelque chose de nouveau
On leur fait péter les plombs genre : « S’te plaît, pose ce couteau »
Tout dans l’bluff neuf fois sur deux
J’me jette en torche humaine dans ton public pour leur montrer qu’ils n’voient qu’du feu
Liar Game, faut qu’j’me casse du jeu
Marre de voir ces chiennes de Paris sniffer jusqu’à c’qu’elle ait la truffe bleue
J’suis dans la machine comme un grain d’sable, instable
Plein d’blagues, intenable, vicieux comme un coin d’table
Leurs textes plein d’rimes sont comme leurs clips, un terrain vague
Si j’viens dans leurs freestyles c’est pour crier : « Mais de quoi tu parles ?!
Ferme ta gueule, si c’est pour faire des jeux d’mots cramés, j’préfère brûler un Scrabble »
Est-ce qu’il faut leur faire une greffe pour qu’ils m’voient d’un autre œil ?
J’ai pris la place de personne, j’ai rajouté un fauteuil
J’suis venu avec quelques potes, j’ai rajouté un banc
C’est c’qu’on fait maintenant, c’est c’qui bousille tes tympans
J’ai commencé dans ma chambre, j’ai commencé sans un plan
J’suis resté fidèle à moi-même, j’me branle comme à mes quinze ans
Si j’dois t’expliquer simplement c’est parce que t’es trop lent
Si ton col en V touche ton nombril, c’est qu’il est trop grand
Tous ces rappeurs hipsters m’donnent envie d’incendier une friperie
Revenir pisser sur les braises après trois bouteilles de Whisky
Seizes mortels, j’verse une larme chaque fois qu’j’les finis
Et puis, j’récidive *bip-bip* fait l’dix-huit *bip-bip*
Sweat noir, jean noir, ton sur ton
À l’hôtel avec deux lesbiennes dégueulasses, thon sur thon
J’avance, pion sur pion, j’balance sons sur sons
Super sans plomb 82 dans les veines, #combustion
Conclusion : quand j’irais rapper devant Satan
Qu’il appellera tous les démons, traduira dans chaque langues
Il leur dira : « Qu’est-c’qu’on peut faire avec autant d’talent ? »
Ils répondront : « On a trouvé ton remplaçant, ce type est flamboyant ! »